L’ « alimentation durable » serait liée à des modes de production agroalimentaire et de commercialisation qui respecteraient l’équité économique et sociale et préserveraient l’environnement, la santé et la diversité culturelle. Le modèle alimentaire actuel – industriel et productiviste – ne répond que difficilement à cette définition.

Il est responsable à la fois d’externalités négatives pour l’environnement mais aussi de problèmes sanitaires (carences, obésités, maladies diverses…) et sociaux (accès à l’alimentation et aux revenus monétaires qui en découle). Or, l’alimentation durable est aujourd’hui un objectif affiché. L’Unesco le qualifie même de « bien commun ». Du côté des scientifiques, elle apparaît comme indispensable, pour remplir les objectifs de l’accord de Paris, comme l’atteste encore le récent sixième rapport du GIEC.

L’objectif de ce colloque est de s’interroger sur la pertinence et l’efficacité des outils juridiques pour arriver à une alimentation plus durable.

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