La solidarité et l’excellence au programme

Le 20 octobre dernier, au luxeux hôtel particulier de la Païva, eut lieu la 4ème édition de la cérémonie de remise des prix parrainée par Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale. La Grande Famille est un programme qui a vu le jour en 2013 et qui a été initié par le cabinet d’avocats d’affaires Cohen Amir-Aslani. Ce programme ambitieux a pour but de créer des passerelles entre le milieu professionnel et le milieu universitaire. « La Grande Famille est née de la volonté d’agir ensemble pour réunir des mondes trop souvent distants » déclare Ségolène Dugué, Directrice générale du cabinet Cohen Amir-Aslani et à l’origine de La Grande Famille.
Les lauréats
Chaque année, c’est une centaine d’étudiants en Droit des trois IUT de Seine Saint-Denis qui candidatent pour devenir lauréats. L’enjeu est crucial pour ces étudiants et leur avenir professionnel. Car à la clé ils reçoivent : une bourse de 3000€, ils sont parrainés par un professionnel du cabinet d’avocats pendant deux ans, obtiennent un stage rémunéré d’un mois minimum au sein d’une entreprise partenaire de l’Organisateur et un stage d’un mois minimum dans un pays étranger pour le plus méritant des lauréats. C’est dans une véritable logique de transmission du savoir que s’est inscrit Cohen Amir-Aslani. Une transmission envers des étudiants qui leur apportent en retour leur enthousiasme, leur ambition et leur jeunesse.
« Un certain nombre d’entreprises ont compris qu’il y a une vie de l’autre côté du périphérique
en Seine Saint-Denis »
Bartolone
Voilà ce que représentent les lauréats de La Grande Famille. La réussite peut-être partout et les bons élèves peuvent se révéler quelque soit l’école ou le milieu social. C’est une chance pour ces étudiants d’avoir été désigné lauréats. En effet, c’est un véritable tremplin pour leur avenir professionnel et une expérience unique qui saura les enrichir d’un point de vue personnel.
Toutes nos félicitations aux cinq lauréats de cette année 2016. Encore bravo à (de gauche à droite) :
- Roodjerry Paul, IUT de Villetaneuse, qui a pour marraine Karine Fitau : « La vie ce n’est pas ce qu’on voit, c’est ce qu’on en fait »
- Munani Mbokolo Hervé, GEA de Saint-Denis, qui a pour marraine Charlotte Draon :
« Je remercie La Grande Famille de mettre vos espoirs en moi. Je dédie ce prix à ma mère que j’aime et que j’admire » - Belabed Yousraa, IUT de Villetaneuse, qui a pour parrain Grégoire Gauger :
« Je sens que je vais faire de grandes choses grâce à La Grande Famille » - Philippon Pauline, IUT de Villetaneuse, qui a pour parrain Arnaud Albou :
« Je remercie ce projet d’exister car il permet aux étudiants d’avancer » - Beseme Lucas, GEA de Saint-Denis, qui a pour parrain Ardavan Amir-Aslani : « Tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin »
Et qu’en pensent les partenaires ?
L’IUT de Saint-Denis, l’IUT de Bobigny et l’IUT de Villetaneuse font tous trois partis de La Grande Famille. Si cette démarche si spontanée et généreuse les a étonnée dans un premier temps, les trois IUT ont très vite été séduits. Ce complément professionnel et personnalisé offre de nouveaux horizons et motive les étudiants. Comme le prouve l’enthousiasme des nouveaux lauréats et les témoignages des lauréats des éditions précédentes. Le programme élève les étudiants et leur permet d’avoir une plus grande estime de soi. Voici le discours de Karine Lamiaux-Charet, directrice du département GEA à l’IUT de Saint-Denis, et qui s’exprimait au nom des trois IUT de l’Université Paris 13.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Mesdames, Messieurs,
C’est aujourd’hui la 4ème fois que la Grande Famille choisit ses filleuls parmi les étudiants des 3 IUT de l’Université Paris 13. Je voudrais saisir cette occasion pour remercier le cabinet Cohen Amir-Aslani pour cette initiative. Je souhaite aussi remercier le parrain d’honneur de la promotion, Monsieur le Président de l‘Assemblée Nationale, M. Claude Bartolone, merci.
Je vous remercie d’offrir à nos étudiants un accompagnement unique qui correspond parfaitement au nom de votre projet. Une Grande Famille, voilà ce que les lauréats du concours vont découvrir tout au long des deux années qu’ils vont vivre avec vous.
Mais au-delà des relations qu’ils vont nouer, des stages que vous allez leur proposer et du soutien que vous allez leur apporter, je voudrais vous remercier pour l’opportunité formidable que vous leur présentez.
Cette opportunité, c’est de franchir le périphérique.
Franchir le périphérique, c’est ce qu’il y a de plus difficile pour nos étudiants de banlieue. Nous, les enseignants des 3 départements des IUT de Bobigny, Villetaneuse et de Saint Denis, nous savons bien que le périphérique n’est pas juste une autoroute autour de Paris, nous savons que le périphérique existe surtout dans les têtes de ces étudiants du département de Seine Saint Denis, ce département que certains appellent avec condescendance le 9-3, comme si nous n’étions pas capables de compter jusqu’à 93.
Franchir le périphérique, ça pourrait être le titre du projet du département GEA de l’IUT de Saint Denis – je suis sûre que c’est aussi au cœur des préoccupations de mes collègues du département de Carrières Juridiques à Villetaneuse et du département GEA à Bobigny.
Franchir le périphérique, élargir le champ des possibles par l’éducation, par le savoir, par les voyages… Voilà ce que nous faisons quotidiennement dans nos instituts universitaires de technologie.
Et la Grande Famille, c’est une occasion supplémentaire de franchir le périphérique….
Cependant, votre démarche a quelque chose de quasi unique. Ce quelque chose, c’est que pour une fois, c’est d’abord VOUS qui avez franchi le périphérique, c’est VOUS qui êtes venus à nous.
A l’heure où, dans le conseil d’administration d’une grande université parisienne, on s’inquiète des risques que prendraient les enseignants et les étudiants de cette université à côtoyer leurs homologues de l’université Paris 13 – Et bien, VOUS, vous avez pris ce risque, vous êtes venus à nous et chaque année, depuis 4 ans, vous revenez….
Car, au final, franchir le périphérique, cela doit se faire dans les deux sens. Et je crois même que l’on ne peut pas vouloir que nos étudiants osent franchir cette barrière symbolique si d’autres ne sont pas capables de faire le chemin en sens inverse.
Alors, merci de parcourir la distance qui sépare l’avenue Montaigne de nos instituts de banlieue, merci de le faire avec élégance et simplicité. Et longue vie à cette belle idée de Grande Famille à laquelle je suis heureuse d’appartenir.
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La Grande Famille en vidéo
Cérémonie de Remise de Prix de La Grande Famille – Edition 2016