Le 17 mai est la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. A cette occasion, l’université Sorbonne Paris Nord réaffirme son engagement dans la lutte contre toutes formes de violences liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.
Pourquoi le 17 mai ?
L’homosexualité est retiré de la liste des maladies de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le 17 mai 1990. Pour commémorer cette date la Fondation Emergence au Québec à lance une campagne de sensibilisation en 2005. Reprise au fil des années par un nombre croissant d’organisations, la Journée contre les LGBTphobies devient progressivement un événement mondial. Aujourd’hui, l’Université Sorbonne Paris Nord profite de cette occasion pour réaffirmer son engagement dans la lutte contre toutes formes de violences liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. Il est aussi important de rappeler les multiples discriminations qui persistent à l’encontre des minorités sexuelles et de genre, par exemple dans le monde du travail, dans l’accès à la parentalité, dans les démarches de reconnaissance d’un état civil respectueux de son identité ou encore dans l’espace public.
L’université engagée contre toutes formes de violences liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre
Hélène Bretin et Arthur Vuattoux sont les deux chargés de mission « Égalité femmes-hommes et lutte contre les violences de genre, sexistes et sexuelles » au sein de l’université Sorbonne Paris Nord. Ils orchestrent notamment les différentes actions pour lutter contre les violences de genre, sexistes et sexuelles, conformément aux différentes directives ministérielles. Concernant les discriminations, ils travaillent de concert avec Nathalie Ferré, chargée de mission « Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les autres formes de discriminations ».
Vous pouvez saisir les chargés de mission par courrier électronique aux adresses suivantes :
Vous êtes victime de discrimination ?
Vous pouvez contacter la cellule de signalement :
Derrière cette adresse mail, seulement trois personnes : les trois chargés de mission, ce qui assure la confidentialité des échanges. Vous pourrez ensuite être reçu.e, accompagné.e et orienté.e dans vos démarches potentielles. Le but est avant tout de vous protéger de ces violences, de vous écouter et de réfléchir aux réponses adaptées à votre situation, qu’elles soient disciplinaires ou pénales.
Le signalement permet aussi la prévention de situations similaires là où il peut y avoir des difficultés, ainsi que sur l’ensemble de l’université.
Le saviez-vous ? A l’université, vous avez la possibilité d’utiliser un prénom d’usage
Une procédure est mise en place au service de la scolarité permettant aux étudiantes et étudiants qui en font la demande, d’utiliser au quotidien un prénom d’usage et de faire apparaître leur sexe souhaité auprès des enseignants et de leurs camarades de promotion.
Deux formes de stigmatisation sont ainsi évitées :
- être appelé par son “deadname” (le prénom que l’on souhaite abandonner)
- être “mégenré” (être désigné dans le mauvais genre alors que l’on a décidé de changer de genre)
Comment faire la demande d’utilisation d’un prénom d’usage à l’université ?
- Une fois inscrit·e administrativement, remplissez le formulaire de demande d’utilisation d’un prénom d’usage
- Renvoyez le formulaire rempli à l’adresse mail suivante :
- Dès réception du formulaire, le service scolarité procède au changement souhaité dans le logiciel APOGEE
- Le cas échéant, la demande est transmise à la Direction des Systèmes d’Informations qui procède au changement souhaité dans l’adresse mail étudiante
- Le service scolarité informe l’étudiant que le changement est effectif
Le prénom est immédiatement modifié sur les documents suivants :
- Carte étudiante
- Affichage sur les résultats d’examens
- Relevés de notes
- Listes d’inscriptions, d’appels, d’émargement
Le prénom de l’état civil est conservé sur les attestations de réussite et les diplômes, tant que le changement de prénom n’est pas officialisé.