Créée en 2019, l’association étudiante Alter’Nature a pour but la préservation de l’environnement à travers des projets solidaires et écologiques.
L’Association Alter’Nature est un projet né à Bobigny en 2019. Il se décline en trois phases.
Première phase : les paniers solidaires
Éviter le gaspillage alimentaire en offrant de paniers solidaires gratuits destines aux étudiants et composés de produits récupérés dans divers enseignes. Ces dernières années, durant le confinement, l’association a décuplé ses partenariats, pour finalement intégrer le réseau des Épiceries Solidaires. Il y existe maintenant deux épiceries solidaires, l’une à Villetaneuse et l’autre sur le campus de Bobigny.
Pour rappel :
- l’épicerie solidaire de Bobigny est ouverte du mardi au jeudi de 13h à 16h, local R64 couloir de l’illustration
- l’épicerie solidaire de Villetaneuse est ouverte du mardi au jeudi de 13h à 16h, local Aquarium UFR DSPS
Deuxième phase : les paniers décarbonés
Un deuxième objectif de l’association est de rapprocher les producteurs locaux et les consommateurs étudiants. À cette fin, une plateforme numérique est en cours de développement. Elle proposera des produits à prix producteur, c’est-à-dire à un prix très faible en comparaison aux produits trouvés dans les grandes surfaces.
Troisième phase : produire soi-même
Cet objectif se décline en deux projets : l’installation de ruches sur le campus et la mise en place d’une serre maraîchère.
Dix ruches sont déjà installées sur le campus de Villetaneuse, et 9 autres devraient bientôt les rejoindre. Le but est d’initier les étudiants intéressés à l’apiculture à travers des modules de formation proposés par un apiculteur professionnel.
Quant au potager, l’association s’associera au projet du jardin Vavilov de la ville d’Epinay-sur-Seine. En effet, ce jardin est une véritable « Arche de Noé » végétale qui doit son nom à un agronome, botaniste et généticien russe de la fin du XIXe siècle : Nikolaï Ivanovitch Vavilov. Avec le rêve de préserver l’humanité de la famine, il conduisit des expéditions botaniques entre 1920 et 1940 pour prélever des variétés de fruits et légumes aux qualités nutritives particulièrement intéressantes par rapport à leurs congénères issues de l’agriculture intensive moderne. Aujourd’hui, le poireau de Gennevilliers, le chou Milan de Pontoise ou encore le navet précoce de Croissy, originaires des environs et disparus depuis des décennies, reprennent racine dans le jardin d’Alcobendas. Inspirés par ce projet extraordinaire, l’association Alter’Nature devrait bientôt bénéficier de graines issues de ces cultures dans l’espoir de les planter le plus tôt possible dans le ferme de l’université à Villetaneuse.